Aérodrome américain 70ème escadron

Cette aérodrome réunissait tout le 70ème escadron de combat au total plus de 100 appareils principalement des thunderbolts et quelques rare P51 remplaçant les appareils que le 70ème escadron n'a pu récupérer. Pour l'assaut 60 appareils furent utilisé et seulement 49 furent de retour, 2 pilotes avaient du s'éjecter a mi-chemin du retour car, leurs thunderbolts ne tenaient plus le coup. La DCA allemande fut redoutable pour les chasseurs d'attaque au sol 11 appareils perdu, c'était un carnage pour les gars de l'escadron. Heureusement pour eux que la Luftwaffe n'avait pas rajouté son grain de sel sinon le bilan aurait été bien pire. Ice Richard arrivait en phase final pour son atterrissage mais une mauvaise surprise allait le prendre de cour.

- Ici Leader grand Duc en approche pour atterrissage, à vous contrôle.

- Bien reçu, autorisation d'atterrir accordé, bienvenue a la maison.

Mon Thunderbolt tenait le coup mais mon aile droite vacillait dangereusement a cause des impacts de DCA et deux de mes mitrailleuses étaient hors d'usage. j'appuyais sur le levier qui commandait le train d'atterrissage. Les roues sortirent tant bien que mal des ailes et se fixèrent pour l'approche final.
10 .....9 ......8.......7.......6......5.....4....3.....2.....1 mètre ..... contact.
Mon P47 se posa lourdement sur le sol. 12 secondes plus tard alors que je roulais encore assez vite pour rejoindre un hangar de réparation, un craquement fit tomber le flanc droit de mon chasseur sur le sol. Mon aile droite avait cédé et mon avion faisait maintenant plusieurs tonneau.

Le paysage défilait devant moi mais je n'arrivais pas a distinguais la moindre chose, j'avais l'impression d'être dans une machine à laver et l'envie de vomir devint de plus en plus forte. Quand tout semblait s'arrêter, je ne sentais plus rien, ça devait être du au choc, du sang recouvrait ma verrière, c'était mon sang et prenant conscience de cela, je fus prit d'une panique mais qui fut vaine puisque je finis par m'évanouir.

3 Jours plus tard je me réveillais a l'infirmerie un peu perdu ne me rappelant vaguement se qui c'était passé. Un médecin vérifia mes pochettes de sang et le compte goutte se trouvant a côté de mon lit.

2 Jour après mon dernier réveille, je me sentis mieux plus en forme, une infirmière m'informa que j'avais eut le torse déchiré par un rivé d'aluminium et que j'avais été victime du syndrome de l'écrasement. Pour moi ça ne voulais rien dire mais à ce qui parait j'avais frôlé la mort.

4 Jour après, je commençais a bien cicatriser et le médecin m'avait que j'aurais besoin d'un bon mois pour bien m'en remettre puis je devrais reprendre une activité physique pour me sortir de mon état de "faiblesse". Donc dans un mois et une semaine je pourrais reprendre le combat, ça serait long mais au moins je pourrais prendre un bon repos avant de repartir plus furieux que jamais dans un duel aérien.

MJ:

Le commandant du 70ème escadron avait entendu parler du travail effectué par le sous-lieutenant Ice lors de l'opération Overlord et surtout de sont travail effectué malgré les tirs de DCA sauvant la vie de nombreux rangers et soldat du 29th d'infanterie. Il avait donc décider de venir voir lui-même le pilote responsable.

Le Lieutenant-Colonel Stephan Langley arriva donc ce matin-là vêtut de son uniforme blanc, la casquette sous le bras. Il venait d'entrer dans la salle par la porte est. Il ressemblait à un ange venant du ciel et étant descendu par les rayons du soleil. Le soleil éclairant brillamment le couloir derrière lui. Les hommes qui le virent se relevèrent, pour le moins qu'ils en soient capable, pour le saluer. Il traversa la salle jusqu'à ce qu'il arrive au pied du lit de sous-lieutenant. Il l'observa alors un bon moment, scrutant le regard du pilote avant de finalement lui parler d'une voie amicale.

Lt-Col Langley: Lieutenant Ice du 70 ème escadron de combat, c'est bien cela? J'ai beaucoup entendu parler de vous ces derniers jours.

- Sous-lieutenant Ice Richard 70ème escadron de combat, 492ème escadrille de combat, ancien leader des Grands Duc.j'hésitais un instantOn ma relevé temporairement des Grand Duc puisque je suis en rééducation. Mais sinon oui c'est bien moi Mon Colonel. Lui répondais-je tout aussi amicalement.

Cet hommes là avait l'air en bonne forme, son uniforme était impeccable et il avait la démarche typique des hauts officiers. Mais il avait quelques chose de différent comme une lueur d'espoir dans ses yeux ou autre chose, c'était comme magique. Il me donnait une bonne impression mais un problème me tracassais et il fallait que je lui en parle car il avait dit "J'ai beaucoup entendu parler de vous ces derniers jours.". Mais était-ce en bien ou en mal ?

- Ecoutez mon Colonel, je suis désolé d'avoir perdu mon P47 mais je ne pouvais rien y faire la structure de mon aile droite était trop fragile, je me demande comment j'ai fait pour revenir ici. Comment se passe la guerre, je n'ai pas eu de nouvelle, comme les médecins m'ont dit repos totale, j'ai pas arrêté de dormir et ils ne voulaient pas me lancer sortir

*Tiens, ce lieutenant tiens plus à son appareil qu'à sa vie on dirait.*

-Lt-Col Langley: Non, non. Ce n'est pas grave pour votre appareil. Il sera remplacé d'ici peu. Un pilote entraîné vaut plus cher que n'importe quel appareil. Un P-47, ça se construit en un mois alors qu'un pilote prend deux ans à être formé. Je parlais plutôt de votre courage à appuyer vos collègues au sol malgré les menaces de la DCA. On m'a aussi dit que vous avez perdu des hommes? C'est malheureux.

Il prit alors un instant pour voir ce qu'il pouvait bien dire à ce pilote sur la guerre en Europe alors que lui-même n'y était pas encore débarquer. Il lui donna alors quelques informations.

-Lt-Col Langley: Eh bien, Omaha a eut de lourdes pertes en débarquant. Utah s'en sort pas trop mal aux dernières nouvelles. Malheureusement, nous avons atteint que peu d'objectif du Jour D le jour même et même encore aujourd'hui Nous n'avons pas encore carentan et les British ne sont pas non plus encore à Caen. Votre escadron se bat que contre des unités terrestres ne rencontrant pas d'appareils ennemis.

Réfléchissant a ce que venait de dire le Colonel je me demandais si quelqu'un est allé annoncer la mort de mon ailier et qui. Buns, un gars si gentils et généreux, il était jeune père de famille, il venait juste d'avoir une petite fille. Cette pensée me déprimais

- En tant que commandant d'unité c'est à moi que reviens la lourde tache d'annoncer la mort de mon ailier à sa famille. N'est-ce pas ?

MJ:

-Lt-col Langley: En effet, ce serait à vous et au Capitaine Turker de faire une lettre à sa famille. Je vous conseillerais d'écricre la votre et de la donner à Turker pour qu'elles arrivent au même moment. C'est parfois dur de faire cela, mais ça vous libérerais et ça soulagerais sa famille de savoir ce qu'il était à vos yeux.

Un jeune officier entra alors dans la salle avec une lettre en main. Il s'approcha du Colonel et, avec un salut règlementaire, lui remis le message. Le Colonel Langley rendit le salut, pris l'enveloppe et congédia l'officier. Il ouvrit alors l'enveloppe puis lut rapidement le contenu du message. Surpris, il s'arrêta un instant relevant la tête et observant le Sous-Lieutenant étendut dans le lit devant lui, puis reprit la lecture.

-Lt-Col Langley: Eh bien, vous une demande intéressante. C'est l'État-Major qui me demande de trouver quelques hommes de bonne valeur, ayant l'expérience du combat, à Pearl Harbor pour une nouvelle affectation. Vous ne connaîtreriez pas quelques hommes qui réponderaient à ses critères parmi votre escadron? Ça me faciliterais un peu la sélection, vut que vous êtes là.

- Mhmmm, Shark et Eagle ne sont pas prêt a effectuer un combat aérien, jusque là, ils n'ont fait que des attaques au sol. Ils ne sont pas prêt pour affronter la Luftwaffe. Après les seuls qui ont affronter des allemands dans le ciel sont ceux de la 411èmé, celle du capitaine Turker, avant j'en faisais partie, et j'avais abattu deux ennemis, après cela on ma confié le 492ème. A part eux je ne vois pas qui d'autres pourrait aller affronter les nippons et leur redoutable AM zéro.

J'ouvris le tiroir de ma table de chevet, j'avais déjà préparé une lettre que j'écrivais depuis que les toubib m'ont autorisé a m'assoir. Je l'a tendis vers Langley et lui dis.

- j'avais déjà préparé plusieurs lettre mais je crois que je vais donner celle la à la famille de Buns, pourriez vous la poster quand on aura finit ? Sinon, si on allait prendre l'air ? Sa fait trop longtemps que je suis ici.

MJ:

-Lt-Col Langley: Je verrai dans ce groupe alors.

Il nota l'information sur le message.

Langley prit la lettre et la mise dans sa poche de veste intérieure.

-Lt-Col Langley: Très bien je le ferai. Allez on va vous faire prendre l'air. Vous pouvez marcher? Je ne tiens pas à vous porter jusque sur un banc dehors. Allez, on ne restera pas là éternellement, n'est-ce pas Lieutenant?

Le Colonel se leva et regarda le jeune officier se lever et se mettre debout. Puis, il marcha vers la sortie aux côtés du Lieutenant Ice.

Cela faisait trop longtemps que je n'étais pas sorti et mes membres étaient un peu engourdi par le manque d'activité. Le soleil brulait ma peau pour la première fois depuis quelques jours et j'avoue que sa me faisait du bien. Le ciel était bleu, pas de couverture nuageuse ni trop de vent un temps idéale pour voler et j'imagine déjà que dans le Pacifique que les conditions étaient quasiment tout le temps les mêmes.

- Un temps idéal pour voler n'est-ce pas colonel ? Mais dite moi vous êtes encore en opération ou vous restez dans les bureaux a organiser les actions aériennes ?

MJ:

Le temps était magnifique. Le Lt-Col Langley regardait le ciel. Entendant la question, le Colonel baissa la tête, les yeux tristes, mais il ne tourna pas la tête vers le jeune officier.

-Lt-Col Langley: Oui, en effet, c'est un temps merveilleux pour voler. Je n'ai plus la possibilité de voler... Je suis "trop important" pour pouvoir partir au combat.... et je n'ai plus le temps de voler par plaisir encore qu'il me serait très difficile de trouver un appareil à cette époque.

Un petit parc était aménagé derrière l'hôpital où de nombreux hommes étaient intallé pour prendre l'air. Un banc devant une grande fontaine était libre. Langley si dirigea pour s'y installer. Le banc était légèrement à l'ombre d'un grand arbre en fleur.

*Ah si seulement on m'autorisait encore à partir en opération...*

-Lt-col Langley: Un jour, je partirez probablement pour mon dernier vol...

- On aurait besoin de personne comme vous pour diriger nos bleus, on a trop peu d'AS pour montrer l'exemple. J'ai demander a sotir plus tôt de l'hôpital et je pourrais sortir demain a condition de faire des exercice physique pour renforcer mes muscles. Mais je me sens prêt à voler mon colonel, il faut que je retourne sur le front. Vous avez eue une nouvelle affectation pour moi ?

Le jardin était calme mis a part les quelques conversations entre le personnel, les malades et les oiseaux. Un Spit Fire fit un passage bas au dessus de l'hôpital, il avait l'air endommager. Le Colonel avait l'air pensif et prit sont temps avant de me répondre mais je commençais a voir froid avec ma petite tenue pour les personnes hospitalisées.

MJ:

*Un As... ah... ces jeunes pilotes, s'il savaient ce que c'étaient à cette époque...*

Le colonel rêvassa un instant sur la vieille époque avant de répondre.

-Lt-Col Langley: Une affectation... Eh bien il y toujours cette lettre qui demande l'envoie d'hommes dans le Pacifique, mais bon vous m'avez dit de chercher du côté de la 411ème... Sinon, je crois que vos hommes aimerais vous retrouver. Du moins, les survivants....

Un Spitfire passa, une fumée noire le poursuivant dans son vol. Son moteur, dans le vent, sonnait comme par soubresauts. Défaillance du dur combat d'où il revenait et où les balles avaient plues par milliers.

Sa dernière phrase me fit froid dans le dos, d'autres amis étaient tombé ?

-" Vous voulez dire que Shark ou Eagle sont mort ? Ou ? comment ? Sur quelle type de mission ?"

Mon cœur s'emballait, je voyais le visage de mes ailiers défiler devant et j'étais sous l'emprise d'une terrible inquiétude.

Une alarme sonnait et un bombardier allemand fit son apparition. Il passa juste au dessus de nous et s'écrasa un peu plus loin dans un champ près de l'hôpital. C'était très inquiétant mais quelques semaines avant, on arrivait pas a les arrêter, la situation aérienne s'améliorait, il était temps de changer d'air.

Le colonel allait me répondre après ce petit incident mais je pris l'initiative.

-" Colonel, je me porte volontaire pour aller me battre dans le pacifique avec Shark, Eagle est moins préparé que lui et ayant l'expérience du combat, je pourrais le former."

En pensant se que je venais de dire j'avais oublier que peut-être l'un d'entre eux était mort, mais ce qui est dit est dit.

MJ:

Le Colonel se retourna avec un visage désoler.

-Lt-Col Langley: Je croyais que vous étiez au courant. Le Capitaine Allan Turker a été porté disparu il y deux jours de cela. Son appareil a été, semble-t-il, abattu au dessus de la France lors d'une attaque contre un convoi blindé allemand. Aucun pilotes qui étaient avec lui n'ont vu de parachute. Son avion c'est écrasé dans une forêt à 20 km de la ligne de front de Omaha. La 492e a également perdu un officier et 8 pilotes sont portés disparu...

Une petite pose s'en suivit où une alarme retentit fort loin. L'officier reprit alors la parole.

-Lt-Col Langley: Je vous transfert donc dans le Pacifique avec vos hommes. Souhaitez-vous une affectation particulière ou la première place disponible?

-"Une place sur le Lexinton m'aurais ravis mais je sais pas si ils ont des F4U Corsaire, j'ai toujours rêvé de piloter cette avion. Sinon je n'ai pas d'affectation spécifique monsieur."

Je me leva et salua le Colonel

-" Je vais préparer ma sorti de l'hôpital me raser et rejoindre mon escadron. Quand devons-nous partir ?"

MJ:

Le colonel prit note de la demande et se leva rendant le salut au Lieutenant.

-Lt-Col Langley: Je vais faire les vérifications. Vous devriez partir dans deux jours au plus tard. Au revoir et bonne chasse Lieutenant. J'espère qu'un jour nous nous reverrons.

Sur ce, le Colonel se retourna et partit vers son poste de commandement.

Le colonel avait raison, le lendemain matin, un courrier était arrivé nous annoncer notre transfert vers le Pacifique. Shark était impatient et Eagle s'inquiétait pour sa famille. Nous montions à bord d'un avion cargo en direction des États-Unis avec une brève escale de deux jour, puis le Pacifique sera notre territoire.