Seconde Guerre Mondiale
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 Barbarossa, la défaite russe... [Libre]

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Vladimir Ballschov
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Vladimir Ballschov


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MessageSujet: Barbarossa, la défaite russe... [Libre]   Barbarossa, la défaite russe... [Libre] Icon_minitimeJeu 1 Avr - 17:12

Nous sommes le 24 Juin 1941, à Leningrad. La mobilisation en masse est mise en place, Vladimir Ballschov comme tant d'autres va rejoindre une compagnie du 3e Régiment d'Infanterie Motorisé Russe. Les aptes au combat sont mis en ligne, une longue ligne. Ils passent chacun leurs tours. On notera leurs prénoms, leurs âges, leurs noms, leurs situations sociales. Comme tant d'autres, Vladimir fut affecté à l'infanterie. Les compositions des sections ne durèrent pas longtemps. Les militaires de carrières eurent droit à des promotions. Les hommes de rangs passèrent sergent pour la plupart. Et ainsi de suite. Les mobilisés eut, n'étais la plupart du temps qu'homme de rang, comme Vladimir. Sous les explosions de bombes incessants, les mobilisés marchaient lentement, à rythme irrégulier, quand un des mobilisés sortait d'une des files d'attente. Des livres entiers avaient été préparés pour inscrire les mobilisés. C'est la guerre, mais les russes n'étaient pas prêt à une guerre d'une telle envergure face à un adversaire mieux armé et surtout plus rapide.

Ce fut enfin au tour de Vladimir d'être questionné. Celui qui l'interrogeait était un Ефрейтор (caporal), âgé d'environ 30 ans, militaire de carrière.

- Nom, Prénom, Âge, Métier.
- Ballschov Vladimir, 27 ans, Architecte civil.
- Bien. Suivez le Cтаpший Сержант (Adjudant) Tatofiw.


Sans rien dire, Ballschov sorti de la ligne pour suivre le Cтаpший Сержант, un chef de peleton de combat. Il avait un casque, le casque Russe Stalshliém 40. Les deux hommes marchèrent sans dire de mot dans une allée étroide, entre deux grands bâtiments. Les bombes ne touchaient pas encore la ville, les attaques étaient plutôt contre les défenses russes, pour que les divisions finlandaises passent rapidement pour balayer Leningrad. Mais les russes ne vont pas se laisser faire. Les mobilisés doivent être entrainés, et l'entrainement ne se termine pas en deux jours ! Heureusement pour Vladimir, il n'aurait pas besoin d'un entrainement complet, juste d'un rappel du maniement d'armes, et quelques exercices de tirs devront suffire au vétéran de la Talvisota. Vétéran d'une terrible guerre malgré lui... Mourira t'il dans ce nouveau conflit qui s'annonce entre plus meurtrier ? Personne ne sait qui va rester et qui va rejoindre le cimetière.

Ils entrèrent dans un bâtiment qui a l'air réquisitionné. Aucun drapeau de l'Armée Rouge, un bâtiment tout ce qu'il y a de plus normal. "Camouflé" pour éviter d'être bombardé comme cible prioritaire. Au rez-de-chaussée, une section se reposait. Le premier étage était "habité" par quelques tireurs d'élites et deux observateuts d'artillerie pour les quelques canons encore opérationnels de l'Armée Rouge. La cave du bâtiment abritait elle une autre section, la section D, la section où Vladimir sera affecté, mais ça, seul le Младший Сержант (Sergent) et le Cтаpший Сержант (Adjudant) le savent pour l'instant. Les fenêtres du bâtiments étaient fermés, la porte aussi. Les hommes aux rez-de-chaussée jouaient aux cartes ou dormaient, ceux là avaient déjà été formés depuis le 22 Juin et attendaient d'aller sur le front. Il faisait chaud, très chaud d'ailleurs. Tous les soldats avaient des tenues d'été, pas besoin de tenues d'hiver avec ce temps là !

Les deux hommes entrèrent dans le bâtiment, les hommes ne firent même pas attention à eux, trop occupés à dormir ou à jouer. Ils marchèrent jusqu'à l'escalier menant à la cave, puis ils descendirent. Les hommes en bas attendaient la venue du dernier homme de la section : Vladimir. En bas il faisait bon, l'air était plus frais qu'en haut, quoique il n'y avait pas une grosse différence. On pouvait entendre les explosions de bombes, explosions irrégulières mais fréquentes. Les russes sur le front devaient regretter de s'être engagés comme militaires de carrière, car il n'y avait pour le moment que des militaires de carrière sur les lignes défensives.

Un dialogue débuta entre le Cтаpший Сержант (Adjudant) et le Младший Сержант (Sergent), ouvert par le Cтаpший Сержант :

- Je vous présente Vladimir Ballschov, Человек ряда (2ème Classe). Le dernier homme de la section. Vétéran de la Talvisota, comme vous tous d'ailleurs.
- Il sera affecté à notre section définitivement ?
- Oui.
- Bien. Il a besoin d'une formation ?
- Non. Un petit rappel devra suffire, comme tous ceux de cette section d'ailleurs.
- On peut s'entrainer où ?
- Il y a un champ pas très loin, à 10km. Il ne sert à rien, l'Armée Rouge l'a réquisitionné mais il faut entendre les renforts du 4e Régiment d'Artillerie Mobile Russe pour pouvoir occuper le terrain. C'est loin des bombardements allemands et finlandais, il n'y a aucun risque.
- On y va à pied ?
- Oui, c'est pas très loin. Prenez la carte Младший Сержант (Sergent). Les chemins en rouge sont ceux qui sont facile d'accès et sans risque.
- D'accord. Et pour le matériel d'entrainement ?
- Neuf revolvers Nagant 1895, neuf Mosin-Nagant modèle 1891/30, dix-huit pommes de terres en guise de grenades. Soit un revolver par soldat, un fusil par soldat et deux pommes de terres par soldat. En plus des casques Stalshliém 40 que chacun doit avoir et du barda réglementaire : pelle, gamelle, etc... Compris ?
- Oui Cтаpший Сержант (Adjudant).


Le Cтаpший Сержант Tatofiw salua le Младший Сержант avant de remonter les escaliers puis de partir. Les hommes firent connaissances. Le Младший Сержант c'était Dimitri Rasgoff, 31 ans. Ensuite le Ефрейтор (caporal) c'était Alexei Kov, 24 ans. Et puis les Человек ряда du plus jeune au plus vieux : Igor Gech, 18 ans; Lev Kunk, 20 ans; Nikolai Dotorv, 22 ans; Rolan Jukev, 24 ans; Nika Pogmir, 25 ans; Sergei Kussf, 26 ans. Et enfin Vladimir Ballschov, 27 ans, le plus vieux des Человек ряда. Après de courtes présentations, ils récupèrent tout le matériel réglementaire, qu'ils mirent avec une facilité impressionnante. Tous ce rappellais de la Talvisota, et tous avaient des mines plutôt tristes dès que la tenue d'été fut enfilée.

Ils prirent ensuite les armes d'entrainement, avec des chargeurs en plus pour revolvers et fusils. Ils allaient devoir faire avec ça, pour l'instant c'étaient les seuls armes disponibles en nombre constant. Les pistolets-mitrailleurs eux étaient réservés aux officiers et aux commissaires, les hommes de rang ou ceux n'ayant pas eut les pistolets-mitrailleurs en arme de donation pouvait en récupérer, mais là tout le monde devait utiliser le Mosin-Nagant, lent en cadence de tir malheureusement. Les hommes de la section se mirent en ligne, et sur ordre du Младший Сержант, ils se mirent au garde à vous, avant de monter toujours en ligne, droit, les fusils le long de l'épaule gauche, droites.

Ils sortirent du bâtiment, le Ефрейтор en premier, le Младший Сержант en dernier. Tel était l'ordre de marche à présent. Une fois dehors, le Младший Сержант sorti sa carte qui menait au champ réquisitionné. Deux chemins facile d'accès et sans risques s'offraient à eux. L'un passait par le sud, tout droit, dans une petite forêt, pour arriver jusqu'au champ. Aucun risque, ils étaient protégés par les arbres contre le mitraillage de la chasse allemande. L'autre faisait un petit détour, passant par l'est pour formant une boucle pour arriver au sud-ouest et venir tout droit jusqu'au champ. Mais ce chemin était déjà plus exposé aux mitraillages aériens et les russes couraient le risque d'être à découvert pendant une dizaine de mètres, mais cette dizaine de mètres pourra être fatale si une formation blindée ennemie approche du nord. La zone est dite sûre, mais plus rien n'est vraiment sûr car l'ennemi est partout.

Après une concertation d'une minute, le Младший Сержант décida de prendre le chemin sans risque. Prendre l'autre serait plus de la folie que tout, il y a trop de risques, beaucoup trop de risques. La section D avança, toujours en ligne, jusqu'à la sortie de la ville, où une marche moins "militaire" fut autorisé. La section forma alors une "ligne", marchant sur le chemin, et les discutions furent acceptés. Après tout, cette guerre n'était pas voulue, pourquoi rester dans le militaire loin des commissaires chargés de surveillés les peletons et les sections. Le reste du peleton devait rejoindre la section D dans deux bonnes heures, ce qui laissais le temps aux gars de cette section de s'entraîner tranquillement. Ils marchaient sur des chemins de terre, et de cailloux aussi, secs. Il faisait tellement chaud. L'eau vint bientôt à manquer, mais les neuf hommes arrivèrent dans la petite forêt, à l'ombre. Ils purent souffler un peu, la marche était dure à cause du climat, il faisait trop chaud. La pause ne dura que deux minutes, ils durent repartir. Dans cette petite forêt, il n'y avait que 500 mètres à parcourir. 500 mètres de fraicheur, grâce à l'ombre des arbres. 500 mètres de "repos". Et puis ils arrivèrent à la fin de cette forêt, mais là, ils n'étaient plus très loin du but. L'eau ne fut plus, les gourdes en métal gris clair des soldats russes étaient vides. Si la guerre c'était ça, ils devraient s'y habituer.

Ils arrivèrent enfin au champ réquisitionné. Pas très loin, à 5 mètres d'eux, il y avait un puits fait en pierre. Parfait pour se rafraichir un peu. Ils buvèrent, et ils remplirent leurs gourdes. Pour commencer l'entrainement, rien de tel qu'un peu de pompes et d'endurance. Avec un équipement de base plutôt lourd, ce fut très vite un calvaire. Et puis ils eurent droit au sprint de 100 mètres, très fatiguant. Une bonne heure du passer dans "l'échauffement", avec des pompes, des abdos, de la course d'endurance et du sprint. Les soldats avaient très vite mal aux pieds, les ampoules allaient être fréquentes !

La guerre n'est pas différente... Après un "échauffement", ils manièrent des armes et les pommes de terres. Ils devaient lancer les pommes de terres aux bons endroits. Après deux / trois lancées, tous arrivaient à toucher les bonnes cibles. Rien de plus facile. Le maniement des armes, c'était recharger, viser, tirer. Très facile là aussi. Ils passèrent une bonne trentaine de minutes à ça. Ce qu'il restait comme temps servit à revoir les stratégies et les manoeuvres militaire, comme se mettre en couverture, les tirs de couverture, les tirs de suppressions, l'utilisation de grenades sur le champ de bataille, l'utilisation des positions (debout, à genoux, couché, accroupi) sur le champ de batailles. Bref un bon entrainement de remise à jour, qui pourrait bien servir sur le champ de bataille. Les autres sections arrivèrent avec dix minutes de retard. Seul soucis, il manquait la section B, qui était passé par l'autre chemin...

Après cinq nouvelles minutes d'attente, aucune nouvelle de la section B. La section D se porta alors volontaire pour aller voir ce qu'il se passe. Tout ceci était plutôt inquétant. Les soldats de la section D y allèrent au pas de course, retrançant le chemin à prendre, celui qui est le plus exposé à une attaque. Au fur et à mesure que la section D se rapprochait du point le plus à découvert les tirs augmentaient et prennant une ampleur assez importante. De l'inquiètude pouvait se lire sur les soldats russes de la section D qui avançaient à petit pas, le Ефрейтор toujours devant. Ils ne savaient pas, mais deux sections de Finlandais armés de Mosin-Nagant M39 et de Suomi KP/-31 mitraillaient la section B qui n'avaient que des mobilisés n'ayant jamais servi dans l'Armée Rouge...
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Nicolaï Plentisky
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MessageSujet: Re: Barbarossa, la défaite russe... [Libre]   Barbarossa, la défaite russe... [Libre] Icon_minitimeDim 4 Juil - 11:39

La bouche pateuse,les crampes dans les jambes et la peur au ventre...C'est comme cela que Nicolaï et ses 5 derniers hommes avancés dans la campagne de Leningrad.Le jeune homme n'avait même plus conscience des position ennemies et de leurs avances dans le pays.Les mort se comptais par centaines...Voir par milliers!Cette journée-ci, Nicolaï avait sur ses dix hommes,perdu cinq bon gars qu'il connaissait maintenant depuis quelques mois...
Il y avait Igor Plantski,jeune homme de 20 ans et Aleksey Davidovitch même age...Tous les deux tués mortellement par un éclats de grenade. Ensuite il y avait Gleb Jablokov,un vétéran de la guerre de Finlande,mort par balle.Puis se fut au tours Karp Prokofiev,de crever sous les chenilles d'un Panzer III,qui se fit un peu plus tard détruire par une mine bien placée...Enfin viens Isaak Soloviev,le plus jeunes de la section,à peine 18ans...Mort pendant un assaut de l'infanterie allemande, un coup de pelle dans le crâne à crée une hémorragie et il mourut sous les pieds des soldat,qui eux étaient vivants, toujours en train de se battre pour leur vie.

Voila l'histoire de cette section de la 95ème divisions de fusiller,du deuxième régiment et de la première compagnie éparpillée un peu partout dans l'arrière pays...

Maintenant,les seul camarades qui restait à Nicolaï étaient,Roman Ribinski 22ans armé d'un mosin-nagant,Sevastian Volonski 31ans armé d'un mosin-nagant,Yuri Zolotarev 25 ans armé d'un SVT40,Grigori Bolgarov 22 ans armé d'un mosin-nagant et enfin Sergei Armyanski 29 ans armé d'un mosin-nagant.Quant à Nicolaï,il était armé d'un rare PPSh-41 ramassée sur le corps,meurtri, d'un officier.

Le Mladchiye Sierjant Plentisky s'était attaché à tous ses hommes,et plusieurs fois pendant la marche il se rappelait certaines de leurs mort.Mais se n'était pas le moment,car malheureusement il y avait du mouvement!


-Halte!, s'exclama doucement Yuri , j'ai aperçut quelque chose!

-Où sa Yuri?

-La haut!A un ou deux kilomètre!Vous voyez,y'a deux sections formée de plusieurs personnes.

-Ceux de droite on l'air de chez nous! ,ajouta Roman, mais ceux de gauche...

-Je pense avec certitude que se sont des allemands!Rapprochons nous sur leurs droite,mais sans nous faire repéré.

Toute la section fit alors un signe de tête au Mladchiye Sierjant et rampa pendant dix minutes pour enfin entendre une détonation,puis une autre et finalement se fut une vraie bataille qui s'engagea entre nos camarades un peu plus bas et les Allemands situé sur une position plus en hauteur.Nicolaï alors soucieux de l'autre section,donna rapidement ses ordres.

-Sevastian,Grigori,Sergei!Vous allez me faire un tir de couverture sur ses enfoirés de schleus!Quant à moi,Roman et Yuri, nous allons les contourner pour les prendre à revers.Comme cela leurs esprit deviendra confus et je pourrais avec Yuri et Roman donner l'assaut.C'est compris?!

-Oui Sierjant!
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Vladimir Ballschov
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MessageSujet: Re: Barbarossa, la défaite russe... [Libre]   Barbarossa, la défaite russe... [Libre] Icon_minitimeSam 17 Juil - 10:18

Les hommes de la section B n'avaient pas l'entrainement nécessaire pour savoir ce battre, aussi leurs hommes déciment peu à peu alors que nous nous mettons en position de combat, caché derrière un buisson. Les finlandais je les déteste, depuis mon combat contre eux en Finlande, il y a un ou deux ans de ça. Un genou par terre, mon fusil droit, calé contre mon épaule gauche, je ferme l'oeil droit, et j'attends qu'on reçoive du caporal l'ordre de tirer. Les hommes de notre section se préparaient eux aussi à combattre l'ennemi finlandais, tandis que les hommes de la section B essayaient de riposter et de ce cacher du mieux possible des rafales de balles et des grenades des soldats finlandais préparés à ce combat depuis un petit moment sûrement. Comment ce fait-il que nous n'avions pas été mobilisés avant ? Les services secrets n'étaient-ils pas au courant d'une telle attaque ? Pourtant, c'est une attaque d'ampleur importante, la mobilisation de tant de troupes n'aurait pas dû passer inaperçu.

Quelques minutes passent, nous sommes calmes, regardant la scène tranquillement. Je n'aime pas ça. Un soldat russe blessé agonise, les soldats semblent impuissants face aux finlandais. L'un d'eux semble vouloir s'en tirer, par la force. D'instinct, il trouve comment tirer et réarmer. Il tue un soldat finlandais, mais cinq finlandais armés de fusils avec des baïonnettes lancent la charge. C'est à ce moment là que le caporal lève le bras, doucement. Les soldats finlandais se rapprochent en courant des derniers soldats russes qui sont effrayés par la charge, et, une fois que les finlandais sont assez près, le caporal baisse d'un geste brusque le bras, avant de se lever, fusil en main, pour crier quelques mots qui nous encouragent.


- POUR LA MERE PATRIE ! FEU A VOLONTE !

Nous répondons par un cri, et neufs balles s'abattent sur les soldats finlandais, qui s'écroulent. Les derniers finlandais tentent une contre-attaque. Je réarme, la douille tombe par terre. Il faut faire vite, nous sommes sous le feu ennemi, à découvert. En une seconde à peine j'ai réarmé. Je cale très vite mon fusil à mon épaule, et je vise un soldat finlandais qui dégoupille une grenade à main. Je tire dans le torse du soldat, qui s'écroule par terre. Nous décimons l'adversaire. Le soldat est juste blessé par ma balle, mais la grenade explose, emportant avec elle deux finlandais. Il ne reste plus que deux finlandais, et ils battent en retraite. Je réarme en vitesse, et je vise la tête d'un soldat. La balle part, et le soldat s'écroule par terre. L'autre sera achevé par le russe de l'autre section qui se débrouille bien.

Nous sortons alors de notre cachette, alors que je réarme tranquillement le fusil. Le caporal se dirige vers le seul soldat qui n'est pas blessé, celui qui a tué le dernier soldat. Nous nous mettons en position défensive, pour nous préparer à une autre attaque. Je me couche sur l'herbe, regardant devant moi, regardant les explosions au loin. Les troupes finlandaises et allemandes doivent progresser dans les villages, à coup de fusils, mitrailleuses et canons. Ils sont trop bien préparés par rapport à nous. Mais j'ai prouvé que Talvisota ne m'a pas servit à rien, et que je peux encore me battre face aux envahisseurs.

Le caporal parle avec l'homme un petit moment, mais d'un seul coup, une détonation se fait entendre, puis une autre. On dirai qu'il y a un autre combat, un peu plus loin. Je me lève, et j'aperçois des soldats qui se battent. Sûrement des allemands qui affrontent des russes. Je garde bien, et je semble distinguer trois groupes, deux russes et un allemand. J'avertit alors de suite le caporal.


- Camarade Caporal ! Venez voir ! Des allemands se battent contre des russes. Nous pourrions aller voir.

Le caporal arrive vers moi, puis regarde à son tour la scène. Il réfléchit un petit moment, avant de faire signe à tous le monde de venir.

- Bon... Igor ! Tu va avec le camarade soldat Boris rejoindre les autres avec les blessés. Ils ont besoin de soins urgent pour certains. Les autres, avec moi ! On va allez aider des russes qui semblent en difficulté !

Il nous fait signe de la suivre, et nous entamons une marche rapide. Nous devons faire attention, les allemands pourraient nous prendre comme cibles. Nous marchons quand même assez vite pour arriver à temps, mais pas trop vite pour ne pas nous faire réperer. C'est très dûr. Mais nous arrivons là bas en cinq minutes. Les combats sont terminés. Les deux groupes russes comptent leurs blessés et leurs morts. Le caporal se présente à un combattant russe, qui est sergent, selon ces galons.

- Camarade sergent ! 12e Division d'Infanterie, 3e Régiment d'Infanterie Motorisé, 1ère Compagnie d'Infanterie Tout-Terrain !
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Nicolaï Plentisky
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MessageSujet: Re: Barbarossa, la défaite russe... [Libre]   Barbarossa, la défaite russe... [Libre] Icon_minitimeMer 28 Juil - 7:48

[HRP]Petite incohérence entre ton rp et mon rp:

-Je ne combat pas des Allemands mais des Finlandais,mais de loin,mon personnage pense que se sont des Allemands,

-J'attaque les mêmes ennemis que toi à l'origine...Or,tu raconte que je me bats contre un autre groupe d'Allemand,ce qui n'est pas le cas selon mon Rp ^^...

Si je me suis mal expliqué désoler,je ne l'ai pas fait exprès Smile!Bon c'est pas grave je vais m'adapter... [/HRP]

--------------------------------------------------------------------------------------

C'était parti...Les hommes de Nicolaï n'attendaient qu'une chose pour mettre fin à leurs attente et leurs angoisses...Son signal!Celui-ci ne se fit pas attendre et il retentissa dans la calme campagne,seulement dérangée par quelques coups de feu...Bref,un déluge de feu arriva en quelques secondes sur des Allemands,surpris,en train de bivouaquer...
A la première salve,deux schleus furent meurtris par une balle en plein torse.Leurs camarades,surpris par cette attaque soudaine,eurent le réflexe de se positionner directement dans leurs trous individuels à quelques dizaines de mettre de leurs bivouaques.Ils étaient encore une quinzaines à s'opposer à la section de Nicolaï.Deux de plus furent toucher à mort par ,Grigori, avant d'atteindre leurs trous.Malheuresement pour les trois russes,les Allemands possédaient une MG34 qui commença alors sa riposte mortelle contre les trois camarades.

Pendant ce temps,le jeunes sergent et son groupes progressait à couvert pour arriver sur les arrières des Allemands.Aucuns de ses derniers,ne se rendirent compte de se contournement,grâce à la diversions effectuée par Sevastian,Grigori et Sergei.Quand le petit groupe de trois hommes fut assez derrière les lignes,Nicolaï donna ces instructions de dernière minute:


-Bien écoutez moi,nous avons tous deux grenades,posez les à terre et à mon signal vous jetez les deux en direction des Allemands.Après cela, se sera l'assaut final,et je vous conseil de fixer votre baïonnettes à votre canon.

Il eut alors un petit moment de préparation puis enfin Nicolaï s'exclama en chuchotant:

-Maintenant!

Six grenades furent alors lancées.Leurs cibles, alors occupées à combattre,ne remarquèrent aucunes de celle-ci,et en partie à cause du bruit des balles que la MG34 crachaient...Sept Allemands furent littéralement tués et presque simultanément par les six grenades lancées dans leurs directions...Trois autres furent blessés dont un très gravement qui décéda dans les secondes qui suivirent...Les survivants étant moralement choqués par cette attaque inattendue,se levèrent avec les mains en l'air pensant que l'ennemie était en nombre supérieur derrière leurs ligne.Ils furent stupéfait par le nombre d'homme qui se présentèrent devant eux,trois soldats.Ils étaient maintenant prisonnier,et bon pour rejoindre le Goulag en Sibérie.Nicolaï était content de lui,en montant à l'assaut il n'avait perdu aucuns de ces hommes,mais le bilan était bien plus lourds pour les trois hommes qui effectuaient la diversions...Sevastian et Grigori avaient succombé héroïquement sous le feu de la MG34.Seul Sergei s'en sortait avec un blessure légère à l'épaule...Une partie de la section commença alors la fouille du bivouac Allemand,alors que pendant ce temps Yuri surveillait les cinq prisonniers Allemands.Heuresement la MG34 ne fut pas endommagée,Roman et Sergei furent alors chargé de ramasser toutes les munitions de celle-ci et de s'en occuper à l'avenir...

Quelques minutes plus tard,l'autre section qui s'était débarrassé de ces ennemis,vinrent rejoindre la section du jeune sergent.Un caporal se présenta alors devant Nicolaï:


- Camarade sergent ! 12e Division d'Infanterie, 3e Régiment d'Infanterie Motorisé, 1ère Compagnie d'Infanterie Tout-Terrain !

-Sergent Nicolaï Plentisky,de la 95e Division de fusiller,du 2ème Régiment et de la 1er Compagnie...Enchanté!Je suis désoler de ne pas être venu vous aider dans vos combat,mais nous avions nous aussi,moi et mes hommes,des petits différents avec des allemands...D'ailleurs se fut un combat sanglant,un de mes hommes est légèrement blessé...Deux autres sont mort.En parlant de cela, j'ai deux schleus qui sont blessés,vous avez un infirmier avec vous?

Pendant que Nicolaï discutait amicalement avec le caporal,Roman et Sergei raflaient tous le matériel qui était utilisable,en voici la liste:
-Une MG34 avec quatre boites contenant des bandes de 250 cartouches,
-Deux MP40 avec huit chargeurs,
-Trois grenades réglementaire Allemande,
-Plusieurs bandages et un peu de morphines,
-Une paire de Binoclard de fabrication Anglaise,
-Et enfin quelques fusils allemands avec une trentaine de cartouche cinq coups...

L'attaque avait donc rapporté un merveilleux butin qui pourrait servir aux soldat de Léningrad qui n'avaient pas d'arme...
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MessageSujet: Re: Barbarossa, la défaite russe... [Libre]   Barbarossa, la défaite russe... [Libre] Icon_minitimeVen 10 Sep - 17:08

Les deux officier semblent discuter de manière amicale. J'hésite à deux reprises de me rapprocher pour écouter les conversations, mais je n'ose pas, de peur de représailles de la part de deux officiers supérieursd. Je ne suis qu'un simple soldat après tout. Deux hommes sous le commandement du serent commençaient à récupérer tout le matériel utilisable sur le corps des soldats allemands. Une mitrailleuse légère MG34 avec quatre caisses de munitions, deux MP40 avec environ huit chargeurs pleins, trois grenades à manches allemandes, des bandages et de la morphine, et pour finir quelques Karabiner 98k avec des chargeurs complémentaires. Un matériel qui pourrait être utilisé intelligement face aux troupes nazies. Le seul problème c'est que nous ne sommes pas nombreux, mais aussi que nous n'avons pas la possibilité de rentrer à Leningrad. J'aperçois les premiers chars finlandais et allemands et lancent l'assaut sur les villages aux alentours de la ville. Si nous restons là, nous allons très vite nous retrouver bombardés par les canons et fauchés par les mitrailleuses.

Je vérifie que mon fusil est chargé, puis je pose un genou sur l'herbe verte, la crosse du fusil contre l'épaule. Loin devant moi, une ferme qui brûle, qui semble sans vie. Elle doit être à six cents mètres environ, peut-être même un bon kilomètre. Nous avons une vue plutôt impressionnante de cette position, nous devrions en faire un avant-poste pour guider des tirs d'artillerie, si nous avions moyen de résister à des assauts de chars et si nous avions une radio pour contacter les artilleurs les plus proches, voir même le commandement. Je m'apprête à me lever et à marcher en direction d'un arbre écroulé, qui peut servir de position pour installer la mitrailleuse, le caporal m'appelle.

Je me lève, puis je me dirige vers lui et le sergent, en marchant assez rapidement, en faisant attention. Il y a peut-être des mines dans le coin, qui sait. Je m'arrête et effectue un garde à vous devant les deux officiers, puis j'adresse la parole à mon caporal.


- Camarade caporal ?

Celui-ci me regarde quelques secondes, puis il s'apprête à me parler, mais, une explosion proche l'empêche de me parler. Mon attention et la sienne sont dirigés vers un char T-35 qui roule à pleine vitesse en direction de la ferme en feu pas très loin de notre position. De la fumée s'échappe du moteur, mais il roule toujours et l'équipage semble être encore à l'intérieur, vivant. Le caporal ne me regarde même plus. Toute son attention est porté sur ce char, qui s'arrête en plein milieu de la cour de cette ferme en feu...
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